• Lab d’accompagnement, de formation et de conseil destiné aux professionnel.les de la cuisine, autour de projets engagés à forte valeur sociale et culturelle dans les métiers de l’alimentation (cuisinièr.e, chef.fe traiteur.e, formateur.ice…). 
  • Maison d’édition indépendante qui publie des livres de cuisine d’auteur (récits de vie, recueils de recettes, biographies culinaires) et propose des services d’écriture, d’édition et de stylisme culinaire.
  • Association socio-culturelle de loi 1901 qui a pour but de développer les savoirs-expérientiels culinaires pour émanciper des femmes des pays du Sud. Les actions sont menées en France, au Brésil et au Portugal.

Piment vert romarin

Extraits du livre Piment vert Romarin – conversations épicées en terre drômoise. Entretiens avec Rabia Begum et Jasmine Chowdhury. Éditions à feu doux.

 » En approchant, je sens les odeurs des épices, au bout de la rue. Je sonne. L’entrée de la maison de Rabia donne directement dans sa cuisine. Le poulet tandoori marine doucement dans le crémeux d’un yaourt maison, des épices colorées et mariées aux herbes provençales, séchées et moulinées en poudre par ses soins. Derrière la maison de village en pierre, son pied de romarin fleurit en bleu. 

Je sonne à son appartement, dans un immeuble de petite taille. Jasmine jette un oeil par la fenêtre, derrière un plant de piment vert bien garni. En débouchant sur son palier, je retrouve la même odeur d’épices. Je rentre, quitte mes chaussures. Elle me montre sa cuisine et son balcon, me raconte son amour pour le piment, qu’elle ne trouve pas ici. Je lui demande de choisir une recette avec et de la détailler, elle choisit le biryani, et m’offre un tchaï. »  

Broderie de Jasmine Chowdhury, Bangladesh.

Bina Achoca, Inde.

crédit photo

Javiera Spinosa

Clarissa Alves-Secondi

Clarissa Alves-Secondi est anthropologue de l’alimentation.

Diplômée en Histoire de l’Alimentation à l’université François Rabelais (Tours) après une licence en Lettres à la Sorbonne Nouvelle et actuellement en cursus d’Anthropologie à l’université Paul Valéry (Montpellier), elle a fondé À feu doux il y a 5 ans. Elle a également exercé le métier de cheffe-cuisinière et chroniqueuse de gastronomie pendant dix ans.